ἄρουρα
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- De ἀρόω, aróô (« labourer »)[1], apparenté au latin arvum (« champ labouré »), la seconde partie du mot est obsucre[2].
Nom commun
[modifier le wikicode]ἄρουρα, ároura *\Prononciation ?\ féminin
- (Agriculture) Champ labouré.
εὖτ᾽ ἂν δὲ πρώτιστ᾽ ἄροτος θνητοῖσι φανήῃ,
— (Hésiode, Les Travaux et les Jours ; traduction)
δὴ τότ᾽ ἐφορμηθῆναι, ὁμῶς δμῶές τε καὶ αὐτὸς
αὔην καὶ διερὴν ἀρόων ἀρότοιο καθ᾽ ὥρην,
πρωὶ μάλα σπεύδων, ἵνα τοι πλήθωσιν ἄρουραι.
ἔαρι πολεῖν· θέρεος δὲ νεωμένη οὔ σ᾽ ἀπατήσει·
νειὸν δὲ σπείρειν ἔτι κουφίζουσαν ἄρουραν·
νειὸς ἀλεξιάρη παίδων εὐκηλήτειρα.- Aussitôt que brillera pour les mortels le jour du dernier labourage, mettez-vous à l’œuvre, serviteurs et maître, et retournez la terre sèche, la terre humide, mettant à profit la saison convenable, vous hâtant dès l’aurore, afin que vos champs regorgent de moissons. (Le guéret que tu auras ouvert au printemps, si tu le renouvelles en été, ne trompera point ton espoir.)
Aie soin de l’ensemencer, lorsqu’il est nouveau encore, que la glèbe y est légère. (C’est là un charme puissant pour conjurer les imprécations, apaiser les cris de tes enfants.)
- Aussitôt que brillera pour les mortels le jour du dernier labourage, mettez-vous à l’œuvre, serviteurs et maître, et retournez la terre sèche, la terre humide, mettant à profit la saison convenable, vous hâtant dès l’aurore, afin que vos champs regorgent de moissons. (Le guéret que tu auras ouvert au printemps, si tu le renouvelles en été, ne trompera point ton espoir.)
Dérivés
[modifier le wikicode]Références
[modifier le wikicode]- ↑ « ἄρουρα », dans Henry Liddell, Robert Scott, An Intermediate Greek–English Lexicon, Harper & Brothers, New York, 1889 → consulter cet ouvrage
- ↑ Julius Pokorny, Indogermanisches etymologisches Wörterbuch, 1959 → consulter cet ouvrage