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τεῖχος

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
De l’indo-européen commun dʰeiǵʰ- qui a également donné देग्धि, degdhi en sanskrit, fingō en latin, 𐬛𐬀𐬉𐬰𐬀, daēza en avestique, et դէզ, dēz en arménien ancien.
Cas Singulier Pluriel Duel
Nominatif τὸ τεῖχος τὰ τείχη τὼ τείχει
Vocatif τεῖχος τείχη τείχει
Accusatif τὸ τεῖχος τὰ τείχη τὼ τείχει
Génitif τοῦ τείχους τῶν τειχῶν τοῖν τειχοῖν
Datif τῷ τείχει τοῖς τείχεσι(ν) τοῖν τειχοῖν

τεῖχος, teîkhos *\ˈteːˌ.kʰos\ neutre

  1. Mur de ville.
  2. (À Athènes) Τὰ μακρὰ τείχη, tà makrà teíkhê, les Longs Murs (ligne de protection joignant la ville au Pirée).
    • Τὰ δὲ μακρὰ τείχη πρὸς τὸν Πειραιᾶ τεσσαράκοντα σταδίων, ὧν τὸ ἔξωθεν ἐτηρεῖτο· — (Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, livre II, 13.7, fin du Ve siècle av. J.-C.)
      Tà dè makrà teíkhê pròs tòn Peiraiâ tessarákonta stadíôn, hỗn tò éxôthen etêreîto.
      Les longues murailles vers le Pirée étaient de quarante stades, et l’on faisait la garde à la face extérieure. — (traduction de Jean-Baptiste Gail, Guerre du Péloponnèse, livre deuxième, chapitre 13, 1835, dans Bibliothèque historique et militaire, page 154)
  3. Fortification, forteresse, fort.
    • Ἡμέρῃ δὲ δεκάτῃ ἀπ᾽ ἧς παρέλαβε τὸ τεῖχος τὸ ἐν Μέμφι Καμβύσης, κατίσας ἐς τὸ προάστειον ἐπὶ λύμῃ τὸν βασιλέα τῶν Αἰγυπτίων Ψαμμήνιτον, βασιλεύσαντα μῆνας ἕξ, τοῦτον κατίσας σὺν ἄλλοισι Αἰγυπτίοισι διεπειρᾶτο αὐτοῦ τῆς ψυχῆς ποιέων τοιάδε· — (Hérodote, Histoires, livre III, 14, vers 445 av. J.-C.)
      Hêmérêi dè dekátêi ap’ hễs parélabe tò teîkhos tò en Mémphi Kambúsês, katísas es tò proásteion epì lùmêi tòn basiléa tỗn Aiguptíôn Psammếniton, basileúsanta mễnas héx, toûton katísas sùn álloisi Aiguptíoisi diepeirâto autoû tễs psukhễs poiléôn toiáde.
      Le dixième jour après la prise de la citadelle de Memphis, Psamménite, roi d’Égypte, qui n’avait régné que six mois, fut conduit, par ordre de Cambyse, devant la ville avec quelques autres Égyptiens. — (traduction de Pierre-Henri Larcher, Histoire d’Hérodote, livre troisième, XIV, Éditions Charpentier, 1850, tome 1, page 239)
  4. Place fortifiée, place forte.
    • ἐς δὲ τὴν Σηστὸν ταύτην, ὡς ἐόντος ἰσχυροτάτου τείχεος τῶν ταύτῃ, συνῆλθον, ὡς ἤκουσαν παρεῖναι τοὺς Ἕλληνας ἐς τὸν Ἑλλήσποντον, ἔκ τε τῶν ἀλλέων τῶν περιοικίδων — (Hérodote, Histoires, livre IX, 115, vers 445 av. J.-C.)
      es dè tền Sêstòn taútên, hôs eóntos iskhurotátou teíkheos tỗn taútêi, sunễlthon, hôs ếkousan pareînai toùs Héllênas es tòn Hellếsponton, ék te tỗn alléôn tỗn perioikídôn
      Comme Sestos était la plus forte place de tout le pays, on s’y rendit des villes voisines aussitôt qu’on eut appris l’arrivée des Grecs dans l’Hellespont — (traduction de Pierre-Henri Larcher, Histoire d’Hérodote, livre neuvième, CXIV, Éditions Charpentier, 1850, tome 2, page 298)

Références

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