épormyable
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (milieu XXe siècle) Mot créé par Claude Gauvreau, partisan d’un langage « exploréen ».
Adjectif
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
épormyable | épormyables |
\e.pɔʁ.mjabl\ |
épormyable \e.pɔʁ.mjabl\
- Adjectif au sens obscur, surréaliste.
La Charge de l’orignal épormyable.
— (Titre de pièce de théâtre de Claude Gauvreau, 1956)Jean Maheu, l’interprète épormyable des « Menteries d’un conteux de basse-cour » au Caveau-Théâtre de Trois-Pistoles
— (Titre d’article sur le site /www.bas-saint-laurent.org, 21 juin 2011)Et c’est près de 15 ans plus tard que de jeunes découvrent sa pièce, la trouvent « extraordinaire » et suscitent la rentrée peut-être décisive de Gauvreau dans le réalité poétique globale de 1970. La charge est violente, terrible. J’ai lu la pièce, que je trouve tout à fait épormyable. Claude Paradis, ingénieur, ex-professeur de mathématiques au cégep de Rosemont, sculpteur et, je suppose, metteur en scène, dirige les comédiens, dirige « Zéro ».
— (Réginald Martel, 1970 : La Charge de l’orignal épormyable sur www.leskabel.com)J'écris cela dans le déclin d'un hiver qui n'a rien d'épormyable, un hiver qui n'en finit pas de finir alors que le Québec s'enfonce de plus en plus dans l'insignifiance collective sur fond de liberté blanche.
— (Renaud Longchamps, « Babelle, prise 2 », Nuit blanche, no 151, été 2018, p. 31)« Lumineuse. Épormyable dans sa nonchalance et sa majesté. »
— (Biz, Les Abysses, Leméac, 2019, page 133)
Traductions
[modifier le wikicode]- Anglais : expormidable (en)