épithalame
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Du latin epithalamium (« chant nuptial »), lui même issu du grec ancien ἐπιθαλάμιον epithalamion (sens identique) dérivé de θάλαμος, thalamos (« chambre à coucher, chambre nuptiale »). Référence nécessaire
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
---|---|
épithalame | épithalames |
\e.pi.ta.lam\ |
épithalame \e.pi.ta.lam\ masculin
- (Littérature) Poème lyrique composé à l’occasion d’un mariage en l’honneur des nouveaux époux.
Les fêtes du mariage ne pouvaient se passer d’un épithalame, Venantius Fortunatus en composa un dans le goût classique, et il le récita devant l’étrange auditoire qui se pressait autour de lui, […].
— (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éditions Union Générale d’Édition, 1965)Près du chêne pyramidal
— (Théodore de Banville, Lapins)
Nous menons les épithalames
Et nous ne suivons pas Stendhal
Sur le terrain des vieilles dames.Accueillez la voix qui persiste
— (Paul Verlaine, Sagesse, 1880, Écoutez la chanson)
Dans son naïf épithalame,
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !Or ça ! fit Ésope II, n’y a-t-il point ici quelque poëte habile pour composer mon épithalame ?
— (Paul Féval, Le Bossu, tome VI, p. 17, A. Dürr, Leipzig, 1857)C’était un épithalame de Néron, et il avait le pouvoir de faire mourir quiconque l’écoutait négligemment.
— (Gustave Flaubert, La Tentation de saint Antoine, 1874, version de 1856)
Apparentés étymologiques
[modifier le wikicode]Traductions
[modifier le wikicode]- Allemand : epithalamium (de)
- Anglais : epithalamium (en), epithalamion (en)
- Ido : epitalamio (io)
- Italien : epitalamio (it)
- Picard : conplimint (*)
- Polonais : epitalamium (pl)
Prononciation
[modifier le wikicode]- \e.pi.ta.lam\
- royaume de France : écouter « épithalame [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]Bibliographie
[modifier le wikicode]- Dictionnaire de l’Antiquité, Presses Universitaires de France, 2005, p. page 817