épastrouiller
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (XIXe siècle) Sans doute une déformation argotique du verbe épater. On le trouve dès 1869 dans une lettre de Rimbaud[1], et en 1909 dans les aventures des Pieds nickelés de Forton[2].
Verbe
[modifier le wikicode]épastrouiller \e.pas.tʁu.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Surprendre fortement, ébahir.
Madame est née Marie-Louise Teste de Saint-Léger. Ça ne doit pas remonter aux croisades, mais ça fait bien sur un faire-part pour épastrouiller les pacoulins.
— (Jean Contrucci, Le spectre de la rue Saint-Jacques, éditions Jean-Claude Lattès, 2006)Quand on verra les photos des trous de 7,65 dans leurs poitrines, ça peut en épastrouiller plus d’un.
— (Nicolas Lebel, L’heure des fous, Marabout, 2013)Poitiers, capitale romane, vous invite à un tête à tête épastrouillant - Épastrouillant : étonnant, merveilleux (du verbe épastrouiller « étonner »). Argot parisien du XIXe siècle.
— (Campagne d’affichage publicitaire pour la ville de Poitiers dans le métro parisien, 2013)
Dérivés
[modifier le wikicode]Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « épastrouiller [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « épastrouiller [Prononciation ?] »
Anagrammes
[modifier le wikicode]→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
[modifier le wikicode]- ↑ Dictionnaire Rimbaud, de Jean-Baptiste Baronian, Robert Laffont, 2014
- ↑ Bob : dictionnaire de l’argot français