çui

Voir aussi : cui, cūi, cũi, củi, cu i

Français

Étymologie

Contraction de celui.

Pronom démonstratif

çui \sɥi\ masculin

1. (Familier) Celui.
   • L’un d’eux a péri, mais l’autre, faut croire qu’il était costaud, a vécu et je l’ai élevé. C’est çui que j’ai donné au médecin de Sancey, un bon suiveur. — (Louis Pergaud, Le Roman de Miraut, chapitre 2, 1913)
   • — Si je m’suis foutu chef de table, c’est pas pour être vot’domestique, dame, mais pour y trouver mon compte. Çui qu’est pas content… — (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
   • – Çui qu’a un frangin, qu’on dit bath ? — (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
   • Ah ! toubib, c’est plus comme en 49 — on était des hommes nous, hein ? — on leur en a fait voir — tu t’rappelles — le fleuve, putain ! — le p’tit midship au chat noir, çui qui f’sait sonner le clairon — tu sais, le grand blond, le patron de la flottille, tout en os, avec un nom de Boche — le crabe-tambour qu’on l’appelait — qui m’a fait foutre en l’air le pavillon noir à tête de mort que j’avais cloué sur mon sampan. — (Pierre Schoendoerffer, Le Crabe-tambour, 1976, page 25)

Dérivés

• çui-ci
• çui-là

Prononciation

• Vosges (France) : écouter « çui [Prononciation ?] »

Anagrammes

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