à la louche
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (Date à préciser) Composé de à la et de louche. L’expression remonte à l’utilisation de louches de diverses contenances pour doser des produits avant l’emploi de balances précises[1].
Locution adverbiale
[modifier le wikicode]Invariable |
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à la louche \a la luʃ\ |
à la louche \a la luʃ\ invariable
- (Sens figuré) (Familier) Approximativement, en gros, environ.
« À la louche, poursuit-il, un message stocké en ligne représente 10 g de CO₂ par an. Si vous en supprimez 500, c’est comme si vous sauviez un arbre ! »
— (Fabien Trécourt, Cliquer, c’est polluer, Version Femina no 864, octobre 2018, page 42)Pour respecter les objectifs Bbio, les immeubles dotés d’une façade rideau devront embarquer des brise-soleil orientables. Problème : ils plombent le poids carbone de l’immeuble. « Ajouter ces éléments en façade représente 150 kg Co2 eq./m² », calcule à la louche un expert.
— (Barbara Kiraly, « RE 2020 Tertiaire : ce que prévoit l’administration, ce que demande le secteur », Le Moniteur, 29 juillet 2021 ; page consultée le 23 août 2021)- — Combien ça coute de faire changer un embrayage sur une petite voiture ?
— À la louche, 150 € + au moins le double en main d’œuvre…
Synonymes
[modifier le wikicode]→ voir environ
Traductions
[modifier le wikicode]- Anglais : give or take (en)
- Néerlandais : met een natte vinger (nl)
- Polonais : pi razy oko (pl)
- Portugais : por alto (pt)
- Roumain : mai mult sau mai puțin (ro)
Prononciation
[modifier le wikicode]- France (Lyon) : écouter « à la louche [Prononciation ?] »
- Aude (France) : écouter « à la louche [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « à la louche [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « à la louche [Prononciation ?] »
Références
[modifier le wikicode]- ↑ « Les recettes établies pour un kilo remontent à la dernière guerre, avec l’apparition de balances précises et commodes. Auparavant, les quantités se mesuraient à la louche - des louches en cuivre de deux litres, un demi, un quart ou un dixième, rangées par tailles et qui brillaient sur les étagères. » Maurice Binder, dans Willy Ronis Mémoire textile, La Nuée bleue, Strasbourg, 2000, page 85.