bureaupathologie
Apparence
Étymologie
[modifier le wikicode]- (1966) De l’américain bureaupathology (en 1961). — Il apparaît pur la première fois en français dans : Comportement bureaucratique et organisation moderne, de Victor A. Thompson, traduit de l'anglais par Jean-Jacques Robert, Paris : Éditions Hommes et techniques, 1966
Nom commun
[modifier le wikicode]Singulier | Pluriel |
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bureaupathologie | bureaupathologies |
\by.ʁo.pa.tɔ.lɔ.ʒi\ |
bureaupathologie \by.ʁo.pa.tɔ.lɔ.ʒi\ féminin
- Excès de bureaucratie.
Dans le premier cas, on parlera de pathologie de l'administration, de bureaupathologie ou, pour emprunter la terminologie de K. MERTON, de dysfonctions administratives.
— (Jacques Minot, Hommes et administrations: aspects du phénomène administratif, Éditions Gauthier-Villars, 1968, p. 138)Le pari organisationnel d’une organisation intercatégorielle n’a pu être tenu, il a été pris dans le fonctionnement de la « bureaupathologie » de l’enseignement supérieur français.
— (Pierre-Éric Tixier, Mutation ou déclin du syndicalisme ? : le cas de la CFDT, 1992)Mais comme c'est là, la source même des « bureaupathologies », le seul effet produit est d'accroître les problèmes, ce qui conduit à l'imposition de contrôles supplémentaires, et ainsi de suite.
— (Henry Mintzberg, Le management : Voyage au centre des organisations, traduit de l'anglais par Jean-Michel Behar, Montréal : Éditions de l'Organisation, 1990, 2020, p. 257)La comparaison avec d’autres pays développés donne à penser que la société française souffre d’un mal spécifique : la bureaucratisation galopante. Cette «bureau-pathologie» au sein de notre administration décourage les agents économiques d’entreprendre et allonge indûment la réalisation des projets au détriment de leur coût.
— (Guillaume Poitrinal, commentaire de L’avenir de l’organisation des entreprises, sur le site de L'Institut Diderot (www.institutdiderot.fr), non daté, consulté le 16/10/2021)